L'association
Conseil d'administration
- "Un grand merci pour l'engagement de chacun au sein de l'Association !"
(profession de foi du président)
C.A
Présidente
Pauline TOUTAN
Vices présidents
Fabrice LARROZE
Damien LEGROS
Bernard VISCARO
Secrétaire
Jean-Marc CAREL
Secrétaire adjointe
Christelle RESLING
Trésorier
Alexandre CLIQUENOIS
Trésorier adjoint
Bernard HUMEAU
Membres
Antonio ARAUJO
Barbara BAUDRIER
Fanny CARRASSOUMET
Daniel DELOTTER
Hervé FARGE
Marina MANOTTE
Jean-Jacques PELUT
L'histoire du Club
Le parapente de la préhistoire à aujourd'hui
(Photos de 85 à nos jours, libre à vous de rajouter les vôtres !)
Présidents successifs depuis 1987 >
Voici un texte commis par Masterpitrou (alias Laurent SOLEIL). L'homme paraît jeune, mais, comme en attestent ces photos, fait bien partie des dinosaures de la discipline...
Vous y retrouverez les premières pages de l'histoire du parapente écrites dans les Pyrénées, à Accous, dès 1987, y reconnaîtrez peut-être quelques figures locales, et y découvrirez des photos de quelqu'uns des plus beaux vols montagne dans la région.
Bonne lecture !
Ici, mon histoire vécue du parapente mais surtout, un hommage à quelques uns de ceux qui ont fait l'histoire, la vraie, de cette merveilleuse discipline aérienne
1984 : 1mois et demi d’alpinisme entre la Vanoise, Chamonix et la Slovénie. Lors de mon séjour dans la capitale mondiale de l’alpinisme, en juillet c’est l’occasion, pour la première fois de ma vie, de voir les premiers parapentes survoler le Brévent.
1985 : Expédition réussie au Mt Kenya (5199m) et pile au retour en France, lecture d’un article dans Sud-Ouest Dimanche sur l’entreprise EMMEM GYPAAILE, la première et seule entreprise construisant des parapentes au cœur des Pyrénées et créée par le Rébuffat des Pyrénées Patrice de Bellefond
Septembre 1986 : Adieu ma Dordogne natale je deviens étudiant à Pau. A l’occasion des premiers championnats de France d’escalade à Troubat entre Luchon et St Gaudens, deuxième vision de parapentes. C’est l’équipe de Xavier Demoury, Emmanuel Fazan, Patrice et Renaud de Bellefond qui font la promo de leurs fameuses 7 caissons en se jetant du haut de cette fabuleuse falaise. Grosse ambiance entre les manches de la compétition, où les 3500 spectateurs retiennent leur souffle, en regardant ces drôles d’engins passer au-dessus de leur tête. Le rêve prend corps…
1990 - Même en Dordogne on est parfois obligé de faire les oreilles
En Astazou Gypaaile
1987 - 28 vols au compteur :
Février - émulation aidant, j’entreprends avec Philippe, mon pygmalion de l’époque (assez bien remis de son très grave accident au Mt Blanc en 1984), un stage d’initiation sur les pente du col de Peyresourde. Dominique Jorand et Alain Baste sont nos moniteurs. Une vraie révélation, mais le mauvais temps nous pousse à quitter la vallée au bout du 3 em jour. De quoi quand même faire un nombre considérable de vols de 80 à 150 m dans un état quasi frénétique. Le bonheur !!!
février 1987
Les premiers décollages sur les pentes de Peyragudes (sous un parachute-rape la pente)
7 caissons Gypaaile
Fin juillet - Cours de rattrapage à Accous grâce à un pote de promo, Henri, qui vient d’y faire un stage d’initiation – C’est l’école Ascendance, super bon enfant qui m’accueille. Elle est animée par les pionniers, Jean-Louis Carrasoumet et Patrice Chevalier. Ils me permettent de me greffer pendant mes longues vacances d’étudiant à des stages d’initiation déjà constitués. C’est 15 francs le vol, voile et navette comprises, le moniteur au décollage et l’autre à l’attero, 500 m plus bas dans la vallée d’Aoulet. En effet à l’époque ce que l’on appelait le déco 800 s’appelait le déco Delta, vu que la finesse de nos engins ne permettait pas d’en quitter la pente. Au début vols à la radio, puis pour plus d’autonomie sans radio et seulement aux palettes à l’atterro. Au mois d’août c’est une certaine forme d’autonomie et l’envie des vols montagne…et aussi le début d’une histoire d’amour avec la vallée d’Aspe qui durera 16 ans. Le parapente était alors l’apanage des montagnards, très peu de citadins encore pratiquaient ce sport. L’occasion de croiser les grands sportifs et aventuriers du coin, tel que Jean-Louis Hourcadette, médecin (qui tenait à l’époque la chronique médicale de la revue Alpi Rando ayant pris la suite de Jean-Louis Etienne), essayiste, alpiniste, photographe. C’est le premier être humain à avoir osé traverser le hielo continental en Patagonie, après 3 mois d’enfer dans un des climats les plus rudes du monde (Lire son livre « L’enfer blanc de Patagonie »). Une bonne dizaine d’années avant les expéditions de JL Etienne il avait eu l’idée pas si saugrenue que ça, de se faire tracter par un cerf-volant…c’était à la fin des années 70.
Juillet 1987 - Accous, vallée d'Aoulet sous un parachute
La 9 caissons GYPAAILE
1988 – 44 vols au compteur : Juin, fin de formation universitaire à Pau, enchainement sur des stages entreprises puis deux mois de plus dans une papeterie en Dordogne, quelques vols encadrés et mon brevet de pilote, le 10 août, le jour de ma fête. Au bout de l’été, des sous, plein de sous et mon premier parapente, la fameuse Marboré Gypaaile (Vz 2,1 m/s Finesse 3.8 !!!), aile vice championne de France à St Hilaire du Touvet, un an avant, en septembre 1987, dans les mains de son concepteur Xavier Demoury. Patrice Chevalier à qui je l’achète me met en garde en disant que c’est un peu pointu au niveau pilotage, car ça tient en l’air beaucoup plus que les 7 et 9 caissons précédemment utilisées.
1988 - Première au Pic d'Escurettes
en Marboré Gypaaile
Il s’en suit un nombre considérable de vol s montagne, déjà connus ou complètement sauvages . C’est l’époque des premières, l’aventure complète en préparant les vols avec les cartes IGN, une règle et une machine à calculer. Sur le terrain un « clisimètre maison », pour vérifier la finesse au décollage (un rapporteur sur lequel est collé une cartouche vide de stylo Bic pour la visée et un mini fil à plomb pour lire sur le périmètre du rapporteur la finesse sur un abaque spécialement créé (un peu de trigonométrie quoi…).
1995 -Soaring hivernal en Vallée d'Ossau
Arbizon Gypaaile
C’est avec cette méthode que je réalise la première du Pic d’Escurets au-dessus d’Arudy, riche en émotion vu la pente faiblarde (à l’époque il fallait bien une Marboré Gypaaile). En octobre j’intègre une formation commerciale sur la fac de Bordeaux et la dune de Pilat me voit pour la première fois le 2 décembre (4 vols de 30 secondes, car pas de vent).
1989 - Sur la crête maintenant disparue de la dune de Gaillouneys
Pilat, en Marboré Gypaaile
1989 – 103 vols au compteur - UNE ANNEE MAGIQUE : Des vols à la dune, au Tozal de Guara (2em réalisation), dans les alpes. Je me débats pour contacter Gypaaile et y faire un stage entreprise de fin d’étude. Sujet pas évident à vendre dans une formation commerce « Le parapente pour une économie Pyrénéenne » et pas facile non plus d’expliquer au fameux PdB mes intentions. Mais Xavier Demoury et lui m’autorisent à assister aux réunions de début de saison. Le but monter une structure de revendeurs de vêtements, de parapente et d’ateliers de réparation au sein des différentes écoles de la chaine Pyrénéenne. Gypaaile est bâti sur un modèle d’économie solidaire pour apporter des ressources complémentaires aux femmes d’agriculteurs. Je m’immerge pendant deux mois dans ce passionnant projet et c’est l’occasion de :
· Voler avec un certain Hubert Auptetit depuis le pic du midi de Bigorre, après une visite des coulisses du pic, et un café avec les employés et chercheurs de cet incroyable vaisseau d’altitude. Un monde à part, où je ne reviens systématiquement qu’avec mes propres moyens physiques pour ne pas briser la magie de cette première visite (exclu donc le téléphérique)
1989 - Préparation du vol au Pic du Midi de Bigorre
Patrice de Bellefond, Patrice Chevalier, Hubert Aupetit
1989 - Hubert Aupetit au Pic du Midi de Bigorre
sous Astazou Gypaaile
· Faire le plus haut sommet des Pyrénées avec P de B, un ministre et son un jeune et dévoué séide qui venait de rentrer à l’ENA. La veille, grillades et couché à la belle étoile au « Trou du Taureau », les sources de la Garonne. Le lendemain les pas très lents et assurés du plus célèbre guide Pyrénéen mèneront sans encombre notre caravane ministérielle au sommet de L’Aneto.
Juillet 1989 - Départ en groupe sur le glacier de l'Aneto, 3404 m
Des Marboré et Astazou Gypaaile
Le décollage se fait sous un ciel menaçant, mais dans une ambiance grandiose. PdB décollé le dernier a plus que du mal à descendre, avec son Astazou flambant neuve. Et sa femme Françoise, pedibus redescend quelques heures plus tard en compagnie des deux visiteurs de Haute Loire, pas rompus à cette nouvelle pratique aérienne, sous un orage dantesque
L’homme est étonnant, déroutant. C’est tempête sous un crâne, d’une érudition inouïe, il est capable de discuter de Dante, Wagner, de théologie, d’histoire de l’art, de politique, de poésie, de sociologie. C’est l’empêcheur de penser en rond par excellence ses repères étant tellement différents du vulgum pecus. Une discussion, un débat avec lui poussent nécessairement dans les derniers retranchements. Hubert Aupetit, bien qu’ayant des capacités intellectuelles hors du commun est l’antithèse, discret , pondéré et beaucoup moins polémique. L’homme arrive en train, puis à pied via Paris, passe quelques jours avec nous et repart en parapente jusqu’à Biarritz en marche et vol. A l’époque c’est la référence absolue dans les revues. C’est le premier pilote que je verrais exploiter un thermique, avec la dernière née de Xavier l’Astazou.
Hubert c’est l’exemple de personne multi compétent qui va jusqu’au bout de ses recherches et de ses possibilités, une soif d’apprendre et de comprendre énorme, qui l’a mené et peu de monde le sait à écrire les dialogues d’un film primé au festival de Cannes. Son éclectisme l’a poussé également a écrire des ouvrages aussi variés que les Célèbres visiteurs du ciel ou Le Traité de Mécanique de vol et de pilotage, ou d’autres beaucoup plus confidentiels sur la sexualité du couple en collaboration avec sa femme psychiatre. Il excelle dans les mathématiques, les lettres modernes et le même domaine médical ???!!! Vous pourrez trouver sur internet quelque uns de ses articles bien pesés sur la décrépitude de l’enseignement universitaire.
1992 - Coupe Icare à l'Aspoise
déco Delta d'Accous, maintenant dénomé le 800
Durant l’été 1989 L’Astazou, j’en ai plein le coffre de la voiture quand je remplace Xavier pendant ses vacances, je livre les écoles de Barèges, Accous, Luchon, St Lary avec joie. En septembre j’en acquière une (Vz 1,8 m/s Finesse 4.3 !!! vitesse 41 km/h). Le concept Demoury prend réellement forme à cette époque et 17 ans après a toujours ses détracteurs. Des ailes rapides, vieillissant très bien, pas forcément bon marché et surtout au niveau mécanique de vol des bouts d’ailes « fusibles » qui indiquent la masse d’air. Loin de la pseudo assurance tout risque des ailes soit disant béton , mais c’est moins vendeur. Plus tard l’omnipotence commerciale de la norme DHV à laquelle je n’ai jamais rien compris rajoutera à la confusion. Mais en 2008 Demoury est toujours la.
1990 – 229 vols au compteur - CELA CONTINU : Pour couronner le tout je fais mon service militaire à…Biscarosse à 16 km de la Dune et 20mn montre en main en Ami 8 Citroën , depuis l’hôtel des « Sous Off » du centre d’essai des Landes, !!! Le 24 avril, pour la première fois je tiens en l’air, à ma troisième année de parapente, le bonheur au bout de 59 minutes de vol. S’en suivent des heures de Soaring, en Marboré au début car mon frère à récupéré l’Astazou pour redescendre du travail le soir (station de St Lary), puis enfin avec ma bête de course au printemps. Trois fois sur quatre je suis seul à y voler avec de temps en temps des deltas, car il y a peu de pratiquants et le vent y est souvent fort. Mais avec 10 kg de sable dans le sac ça marche même à force 4. D’autres ailes plus lentes renoncent. La dune, the Dune, la seule que j’utilise est celle du Gaillouneys, la plus au sud, car a l’époque elle a de loin le meilleur rendement. Seuls les Deltas batifolent vers les Camping.
1990 - Dune de Pilat
la fameuse Astérion ITV
A force avec nos pieds, nous y avons cassé la ligne de crête, d’où nous décollions. Les tempêtes, les brises ont fait le reste, la dune a reculé, s’est considérablement aplatie et deux cassures très marquées se sont faites. Heureusement, les ailes volent maintenant beaucoup mieux, mais de nos jours, il ne serait plus possible d’y tenir aussi souvent avec des ailes des années 90.
Le 20 octobre je fais la face est du Pene Sarrière à Gourette avec un pote de Pau, JB, une jolie voie en 5+ . De l’escalade pure sur 180 m de verticale, avec l’aile dans le sac. Décollage sur le crête sommitale avec mon baudrier comme sellette. Avec le recul du grand n’importe quoi.
1991 – 258 vols au compteurs - On se calme. 27 janvier, magnifique face nord du Pic d’Orhy avec une glace « patagoniesque », vent un peu fort au sommet et décollage pour un posé au col d’Erroymendi. Frayeur au salto des Roldan au nord de Huesca dans la Sierra de Guara où je rêvais de voler pour la première fois avec les vautours, je renonce dans les rafales, après avoir accroché mon aile dans des ronces au raz du vide.
1991 - Frayeur au Salto de Roldan
sous Marboré Gypaaile
21 avril, ma première traversée réussie de la vallée à Accous, pour une ballade extraordinaire et rare à l’époque sur les crêtes d’Arapoupe, un onglet mémorable sur l’herbe grasse de l’atterrissage . Et oui, on l’a oublié, mais Arapoupe, c’était déjà possible avec une aile de 4,3 de finesse. En mai, conditions atomiques à Castejon où je suis content d’avoir l’aile la plus rapide du moment. Après une bonne heure de soaring, tous les autres pilotes en vol avec moi, se feront reculer hors terrain.
1990 - Baston à Castejon
sous Astazou Gypaaile
En novembre, plaisir gâché d’un génial soaring au Baigura, par la cause d’un Puma de l’armée française qui manque de peu de me couper en tranche.
1992 – Je ne compte plus les vols ça ne veut plus rien dire : L’année des hivernales et pas toujours autorisées , genre le Taillon au cirque de Gavarnie, monté par la face nord. Ou le Pic d’Anie, le bonheur en crampon piolet en solo, par des goulottes de la face nord-est. Jacques , mon ex prof de lettres a contourné par l’ouest et m’aidera à décoller direction Laberouat, sur cette pente raide où l’aile ne tient pas, magnifique souvenir.
1992 - Grand moment au Pic d'Anie
sous Astazou Gypaaile
En février il fait beau et j’ai un rêve, en plein Parc National. Avec Olivier et Jacques on monte depuis le col du Pourtalet (cirque d’Anéou) en ski de randonnée. Cela commence mal, car on a oublié une paire de peau de phoque et l’on en prend une chacun, sur un seul ski, ridicule, mais efficace. Au col de l’Iou j’ai pour idée de « Faire le con avec les ski au pied et l’aile au-dessus de ma tête » pour atteindre la parking 500 m plus bas. 14 ans après, la traduction sera « Speed riding », plus courte et plus commerciale. De toute façon mon projet ne verra pas le jour, vu que j’arrache deux suspentes au deuxième essai, sur un gros bloc rocheux
1992 - Speed Riding raté
Vallée d'Ossau
1993 à 1999 – STAND BY : Vie de famille et vols occasionnels. Loin de l’instinct grégaire du parapentiste modèle je snobe mes potes d’Accous dont Momo Mercadal (routier international) et Daniel Casaurang (éducateur). Ils ne le savent pas encore, mais ils deviendront BE parapente et gérant des écoles Abelio et Ascendance. Je monte tout seul à pied au déco, fait mon tour de vallée 4 à 6 fois par an et repart sur Pau. Une découverte quand même, le site extraordinaire et peu connu des Palois en particulier et des Français en général : Bellagua après la station de ski de la Pierre Saint Martin, de quoi voler des heures au milieu de dizaines de vautours, sur la crête même des Pyrénées. Vue imprenable à l’ouest, sur l’océan et la baie de St Jean de Luz, au sud sur les Mallos de Riglos, à l’est sur et les premier hauts sommets Pyrénéens et au nord sur la plaine basco-béarnaise.
1990 - Jean-Louis Hourcadette
sous Astazou Gypaaile
C’est l’époque ou quelques pilotes pyrénéens brillent nationalement, comme Marc Boyer, Bernard Ricaud, Didier Exiga (le pilote usine Gypaaile qui deviendra champion de France quelques années plus tard). C’est aussi malheureusement l’époque où les ailes progressent plus en performance qu’en sécurité. Les meilleurs pilotes tentent des itinéraires nouveaux en très haute montagne et certains payeront de leur vie leur soif d’aventure, tels Yann Espinasse, Laurent Combes, Michel Casagrande.
2000 – LE RENOUVEAU : Merci Chamonix, merci St Lary
Voir récit du Mont Blanc. 6 ans que je trimballe mon Arbizon à 6 de finesse, elle est passe partout, mais largué coté perfo.
L’aventure du Mont Blanc relance très vigoureusement ma soif du vol libre, quelques jours après j’achète le très vieux biplace de Jean-Paul Pluvieux, un pote de St Lary. Je passe en 2001 ma qualif bi, ce qui est l’occasion:
1. d’apprendre à faire partager sa passion
2. de connaitre la finesse 7 (un gros bon pour moi) avec un passager
3. de voler également en solo l’après midi avec des jeunes très motivés et équipés d’ailes très récentes
4. de me rendre compte que ma pratique solitaire de ces dernières années si elle a nui à ma progression ne m’a quand même pas confiné dans l’incompétence et le ridicule
5. de faire de superbes vols montagne avec mon fils
6. d’acheter en 2002, très vite après ,une aile vraiment perfo, pour un autre bon tout près des 9 de finesse
C’est aussi le moment de choisir une trajectoire professionnelle qui me mènera à une nouvelle révélation le vol de plaine…
Masterpitrou :)